Vous commencez le développement mobile et vous hésitez à choisir ReactNative ou la surcouche Expo ? Je vous donne quelques indices afin d’y voir plus clair sur quel framework vous devriez choisir en fonction de vos compétences, du temps, et de vos besoins.
Code source du projet est disponible ici, sur Github.
Présentation de React
Framework pour le développement web frontend, développé par Facebook et concurrent direct de Angular et de Vue.js.
Dom Réel et virtuel
React est à la mode. Il est performant, et ce grave à un point important, est qu’il utilise un DOM (Document Object Model) virtuel.
Le DOM (réel) est l’arbre de nœuds, la représentation textuelle de toute votre application web. Quand vous effectuez un changement d’état au sein de votre application, l’intégralité du DOM est recréer. Cela comprend alors l’ensembles des éléments fils de l’application. Et ceci peut être couteux en terme de performance pour des applications grandissantes, surtout si vous y effectuez des modifications fréquentes de votre UI.
Le DOM virtuel quand à lui est un second arbre, correspondant à l’état réel de la globalité de votre application. Vous pouvez alors vous demandez, n’est-ce pas doublon d’avoir deux arbres à l’identique ? Et bien non.
On imagine que vous effectuiez une modification de couleur, sur un texte par exemple. Dans le cas d’une application avec Angular, celui-ci va redessiner la globalité de l’application. Avec React, seul le DOM virtuel va être modifié. React va alors réaliser une comparaison avec des algorithmes spécifiques entre le DOM virtuel fraichement actualisé, et le DOM réel. En fonction des différences entre les deux arbres, seul les nœuds qui ont un nouvel état, vont être redessiner dans le DOM réel. Cela permet de redessiner seulement un seul nœud, dans notre exemple.
Voici une image plus parlante :
Présentation de React Native (Vanilla)
C’est un framework développé par Facebook pour le développement d’applications cross-platform (iOS et Android).
Développement natif vs développement hybride
Le développement natif est l’utilisation de SDK spécifique. Xcode pour iOS, et Android studio pour Android.
Pourquoi favoriser le dév. natif
Le développement natif utilise ses modules et bibliothèques natives, avec son langage natif. Il sera toujours plus performant que les solutions hybrides, même si au cours du temps nous observons de moins en moins de différences
L’accès aux modules spécifique facile (notification push par exemple)
Poids des apk/ipa très léger
Pourquoi favoriser le dév. hybride
Un seul langage de développement pour deux plateformes
Un code unique. Donc 2x moins de bug, en 2x moins de temps
Une interface UI/UX identique, évitant des différences
Présentation de Expo
Expo embarque ReactNative, c’est une sorte de wrapper, de surcouche. Vous retrouvez donc l’ensemble des items graphiques de ReactNative.
En voici les principales caractéristiques :
Projet déjà configuré ! En une minute vous avez votre Helloworld de fonctionnel ! Cela évite des paramétrages en tout genre et fastidieux sous ReactNative Vanilla pour paramétrer Xcode et AndroidStudio.
Pas besoin de mac pour tester votre app sur les deux OS mobile ! Et ça, ça fait plaisir. Ayant un vielle Iphone et mon Android de tout les jours, je peux tester via l’application Expo (disponible sur les stores iOS et Play), avec hot-reload, et sans avoir de Mac, l’application que je développe sur mes deux smartphones. Même si le dév. hybride promet d’avoir un UI/UX 100% identique entre les deux plateformes, il m’est arrivé que mes checkbox ne s’affichait pas correctement sur iOS. J’ai donc forcé pour mes deux plateforme, l’utilisation de la checkbox Android. Soucis auquel je me serais rendu compte une fois seulement uploadé sur les stores. Sous ReactNative Vanilla, vous pouvez seulement tester sur votre iOS si vous tournez sous macOS, et seulement sur votre Android si vous êtes sur Windows pour développer.
Pas besoin de mac pour builder votre app ! Vous pouvez utiliser les serveurs expo pour cela. Attention, il vous faudra obligatoirement un compte développeur chez les deux sociétés, et acheter la licence qui va avec. Autre piège, votre build se fera à distance et non en local, attention donc si vous développer une app qui doit rester à l’abris des regards.. Mais dans tout les cas si vous souhaitez build en local et sans mac, vous pouvez utiliser une VM sous macOS Catalina avec QEMU/KVM sans soucis. Sous ReactNative Vanilla il vous faudra forcement les deux OS pour builder sur les deux plateformes, mais qui se résous aussi bien par la VM.
Accès à l’ensemble des modules natifs compliqué voir impossible… A un moment donnée, votre application grandissante va prendre en fonctionnalités. Etant donnée que Expo est une surcouche, l’accès aux modules natifs n’est pas possible pour réaliser certaines fonctionnalités. Je prends comme exemple connu comme les notifications push, ou achats-in app. Vous n’y aurez simplement pas accès.
… mais vous pouvez Ejecter Expo ! Vous pouvez cependant ‘éjecter’ Expo pour palier au problème précédent. Mais à en lire certaines expériences sur le net, selon la taille et le versionning de votre projet, que ça puisse très bien se passer comme mal se passer.
Poids supérieur des apk/ipa ! J’ai publié sur les stores ma première application avec des fonctionnalités très simple. Elle fait 50mo à télécharger sur les stores.
Quel framework choisir au final ?
Vous débutez sur le développement mobile ?
Oui ? Foncez sur ReactNative + Expo
Votre application requiert des accès natifs à des modules particuliers (achats in-apps ou push-notifications) ?
Oui ? : Foncez sur ReactNative vanilla
Non ? : Foncez ReactNative + Expo
Si votre choix se confirme à développer sous Expo, je vous propose de commencer par le premier chapitre, afin d’installer l’environnement de développement. Hello World sur mon smartphone en moins d’une minute garantie ! 😉
Nous avons vu dans le chapitre précédent comment stocker en local des données simples.
On va s’attarder cette fois-ci à comment stocker des informations plus nombreuses, plus complexes et ce de façon plus ordonnée, en utilisant des bases de données SQL.
On va réaliser une simple to-do app, avec possibilité d’ajouter une note, ou d’en supprimer, avec une liste permettant de toute les afficher.
On ne peut utiliser n’importe quel outils pour persister des données car nous sommes sur un projet Expo, nous empêchant d’accéder aux modules natifs de iOS et Android. SQLite est un moyen fonctionnant avec des projets Expo.
Objectifs
Stocker localement des informations via une base de donnée SQL
Prérequis
Installez le package pour utiliser SQLite :
expo install expo-sqlite
Nous l’importerons dans nos fichiers de la manière suivante :
import*asSQLitefrom'expo-sqlite';
Base de données & CRUD
CRUD : diminutif correspondant aux requêtes basique, à savoir Create, Read, Update et Delete.
Création de la base de données
Rien de plus simple, une seule ligne suffit :
On donne un nom à notre base, en argument. Celle-ci n’est crée qu’une seule et unique fois. Si on rappelle cette même méthode, on récupère la base de donnée crée auparavant, aucun risque de doublon.
Création de la table NOTE
On va maintenant créer notre table. Je vous montre la façon la plus simple de réaliser des transaction SQL vers notre base :
Requête SQL des plus basique avec le mot clé CREATE TABLE. On lui donne un nom de table, ainsi que la définitions de nos colonnes. Un ID auto-incrémenté pour garantir l’unicité de nos données, ainsi qu’un attribut TEXT qui contiendra le contenu de nos notes.
Nos deux attributs ne peuvent être null, et on leur défini un type, soit Text ou Integer.
Optimiser les requêtes
Je préfère une autre annotation que la précédente pour questionner la base de données, récupérer nos objets et leurs affecter des transformations. Je trouve plus clair et simple à l’utilisation. On définit notre modèle de requête avec une promesse :
On pourra utiliser ce modèle dans des fonctions async, via un appel par un await. On pourra utiliser des then() et catch() à l’appel du service dans nos vues, permettant par exemple d’afficher à l’utilisateur dans une popup si une note à bien été ajouté ou si dans le cas inverse afficher un message d’erreur avec son origine.
Récupérer toute les notes
On définit une interface pour les objets que l’on va récupérer en base. Cela nous facilitera leurs manipulations au sein de notre application :
On fait appel à notre modèle pour questionner la base :
On récupère nos objets via la requête. On va itérer sur notre résultat de requête pour re-typer correctement nos objets.
Ajouter une note
Seule différence, on va ici passer en argument le contenu de ma note que l’on souhaite persister en base. Pas besoin de lui passer un ID pour la note, car celle-ci est généré automatiquement en base. Nous avons défini cette option tout à l’heure, lors de la création de la table.
Supprimer une note
Quasiment identique au point précédent, sauf qu’ici on lui passe un ID de note à notre fonction, étant donné que c’est l’attribut qui défini l’unicité de mes items dans ma table NOTE :
Récupération des items dans la vue
Nous venons de créer notre base ainsi que des opérations CRUD permettant d’interagir avec elle. On va désormais créer une nouvelle vue, avec un champ de texte permettant de donner du contenu à une note, un bouton pour ajouter cette note, une liste scrollable permettant de naviguer sur l’ensemble de nos notes en base, et leur associé à chacun un bouton pour les supprimer.
Définition du state de notre vue
On commence par créer le squelette de base de notre vue :
On utilise ici un composant de classe et non un composant fonctionnel. On a besoin d’utiliser un state pour l’affichage dynamique du contenu de notre liste scrollable. On défini un attribut myNoteList correspondant à une liste de l’ensemble de nos notes en base, ainsi qu’un second attribut note correspondant au champ de texte remplissable par l’utilisateur pour créer une nouvelle note. On initialise les deux attributs dans le constructeur.
Définition des méthodes de notre vue
On défini les méthodes pour mettre à jour nos éléments, pour ajouter une note, ainsi que la supprimer :
La méthode componentDidMount() est une méthode standardisé de React, permettant d’être appelé une seule et unique fois et ce à la fin de la création du composant. On lui demande à l’ouverture de notre page, d’initialiser notre liste avec le contenu de notre base de données.
Définition des éléments visuels de notre vue
Ici rien de bien complexe. J’ai créer un titre de page, un champ de texte avec un bouton pour ajouter une note. Une liste scrollable présentant l’ensemble des notes en base, ainsi qu’une option permettant de les supprimer :
J’ai utilisé des icones Ionicons inclus dans Expo, qui s’adapte en fonction de si vous êtes sur Android ou iOS via la méthode Platform.OS, encapsulé dans des TouchableOpacity, pour rendre un peu plus esthétique mes boutons d’interactions, ainsi que des flexbox pour avoir une touche de responsive design.
Conclusion
Vous venez de voir comment créer très simplement une base de donnée pour votre application React Native tournant sous Expo, comment l’interroger et surtout comment récupérer et afficher le résultats dans une belle vue responsive.
Nous venons de voir au chapitre précédent comment organiser une navigation complexe et imbriquée pour une application avec une architecture grandissante.
Nous allons voir aujourd’hui comment stocker des données plutôt simple, par exemple des paramètres de l’application comme l’activation ou non d’un thème clair ou sombre.
On ne peut utiliser n’importe quel outils pour persister des données car nous sommes sur un projet Expo, nous empêchant d’accéder aux modules natifs de iOS et Android. AsyncStorage est un moyen fonctionnant avec des projets Expo.
AsyncStorage nous permet de persister des données en local sur le smartphone, de façon asynchrone et non crypté. Les informations sont sauvegardé en clair, donc éviter de stocker des données sensibles tel que des mots de passes.
Le stockage s’effectue sous forme de couple tel quel : <Clé, Valeur>.
On ne peut stocker que des string, donc pour des éléments plus complexe tel que des objets, on devra utiliser JSON.stringify() pour la conversion en JSON lors de la sauvegarde d’une donnée, et utiliser JSON.parse() pour lire un objet.
Sauvegarder des données
Pour un string
Pour un objet
Lire des données
Pour un string
Pour un objet
En pratique
On va faire un exemple tout bête, à savoir charger le nom d’un utilisateur à l’appui d’un bouton.
Méthode d’écriture & lecture de donnée
On commence par définir nos deux méthodes pour charger et sauvegarder une donnée :
On appellera la méthode initProfileName() dans l’entrée de notre l’application (App.tsx) pour initialiser notre donnée.
Mise à jour de notre vue
On crée un état initialisé à ‘Invité’. On aura une méthode appelant notre fonction pour lire notre donnée via AsyncStorage, définit précédemment. Et enfin une méthode render() pour afficher un champ de texte, et un bouton bindé avec la fonction de chargement de notre donnée locale :
Conclusion
On vient de voir comment stocker des informations simple en local. Nous allons voir au prochain chapitre comment stocker des informations plus complexe et surtout en quantités plus importantes.
On va vu dans le chapitre 1 comment afficher un HelloWorld!, puis dans le chapitre 2 comment générer nos installeurs. Maintenant que l’on est capable d’utiliser notre application du code à notre smartphone, on va commencer le développement.
Objectif
Initialiser une petite architecture
Créer plusieurs écrans en affichant un titre différent
Créer une barre de navigation qui switch entre elles
On va devoir commencer à réfléchir à la structure de notre projet. En effet, nous codions toute l’app dans le même fichier auparavant. On va ajouter cette fois ci de nouveaux composants, et ça risquerai de faire plutôt brouillon par la suite de notre tutoriel. Je vous propose celle-ci :
Voici un squelette de base que j’utilise couramment pour débuter une application ReactNative. Quelques explications concernant leurs utilités :
– Service : dossier donnant des services à l’utilisateurs. Générer un pdf, initialiser des paramètres à l’ouverture de l’application, etc.
– Page : contient nos vues globales, affiché tel qu’elle à l’utilisateur
– Navigation : définit l’ensemble des éléments permettant de naviguer entre les vues (tab navigator, stack navigator, etc.)
– Database : contient l’ensemble des requêtes pour questionner une base de données SQL
– Shared : éléments utilisé à travers toute l’application, que ça soit des énumérations, constantes ou interfaces
– Assets : contient des images, des polices, et tout autre éléments ‘brut’ nécessaire pour remplir notre application
– Scripts : permet d’automatiser des tâches, comme le build des ipa ou apk
– Component : contient les différents composants de notre applications, avec une granularité concernant leurs tailles (Atome => Molécule => Organisme => Template )
App.tsx : Point d’entrée de notre application
App.json : fichier de configuration global de notre application
Package.json : contient l’ensemble des dépendances de notre app (paquets npm)
Biblio requises
Il nous faut de belles icones :
npm install --save @expo/vector-icons
Il nous faut notre lib de navigation, inclus depuis react :
Pour chaque écrans que l’on aura besoin, nous allons juste y inclure au milieu un texte, pour démontrer que l’on change bien d’écrans en naviguant. Je créer des interface minimaliste avec le code suivant :
Je le fais à l’identique pour mes deux autres écrans. Tout se passe dans le dossier /scenes/.
Définition de notre barre de navigation
Premièrement, on définit via la méthode createBottomTabNavigator(), une instance
On export le type MainTabNavigator()
On créer un <NavigationContainer>
On créer <Tab.Navigator>
Dans ce dernier on définit autant de <Tab.Screen> que nous souhaitons d’écrans. On lui fourni un nom, et un composant à afficher. Rappelez vous, ce sont les écrans définit précédemment via <View>
Le tabBarOptions nous permet de définir une couleur différente selon l’onglet qui est actuellement ouvert.
Ajout d’icone
Afin de rendre notre barre plus jolie, on va y ajouter des icones au dessus de nos écritures. Pour cela on va ajouter une nouvelles propriétés à la suite de tabBarOptions, dans le Tab.Navigator :
La propriété route nous permet d’assigner la bonne icone à la bonne page.
La propriété Platform.OS nous permet de savoir si nous sommes sur un iOS ou Android, permettant d’assigner la bonne icones selon les codes de bonne conduite UI/UX de chaque constructeur.
Ajouter notre tab barre au lancement de l’application
On ajoute simplement notre composant MainTabNavigator dans la fonction principale de notre App :
Soucis de superposition de status bar
Dans certains cas, il se peut que votre application déborde sur la status bar, engendrant des données au niveau de l’horloge ainsi que sur les icones de vos notifications. Pour régler ce problème, on va encapsuler notre MainTabNavigator, par une SafeAreaView :
Chargement local de fonts
J’ai déjà eu des soucis concernant certains texte qui étaient coupé au sein de mon application, lorsque je rendais le texte en gras. En me baladant un peu sur la toile, j’ai trouvé une petite soluce, qui consiste à charger une nouvelle font pour toute mon application, en local. Dans votre dossier Assets/, rajoutez un dossier Fonts/. Ajoutez y la police que vous souhaitez, je prends pour exemple la police Arial.
Installez le module correspondant :
expo install expo-font
On commence par définir nos variables dans le fichier d’entrée globale de notre application :
Je transforme notre composant de fonction en un composant de classe. Cela va nous permettre de définir un attribut nous permettant de savoir quand notre police sera chargé :
J’initialise le constructeur de la classe App :
On utilise la fonction componentDidMount(). Celle-ci est une routine appelé une seule fois la construction de la classe, et permet de lancer des fonctions une seule et unique fois durant tout le cycle de vie de l’application :
Elle appellera ma fonction ou je lui demande de charger ma police en local, et de mettre à jour ma variable fontsLoaded.
Le dernier changement consiste à laisser l’utilisateur patienter sur le splashscreen, tant que la police d’écriture n’est pas chargé. Une les assets voulu chargé, on lance notre application :
Faîte comme suit pour utiliser notre nouvelle police fraichement installé :
Conclusion
Nous venons de construire notre barre de navigation principale de notre application.
Je vous montre au prochain chapitre, comme faire de la navigation imbriqué avec des StackNavigator. Cela permettra d’ajouter autant de vue que l’on souhaite à travers nos onglets de notre barre principale.
Vous pouvez utiliser directement Expo pour lancer très facilement votre build sur leurs serveurs distants, avec la simple commande :
expo build:android
Pourquoi je ne l’utilise pas ?
Car lorsque que j’ai voulu lancer un build, leurs serveurs étaient down, laissant mon build en attente. Flemme de perdre plus de temps, je me suis lancé dans les recherches afin de savoir si l’on pouvait nous même générer notre build. C’est un peu plus tricky, mais ça marche.
A SAVOIR AVANT DE SE LANCER DANS LE DEV MOBILE
Je souhaite vous parler de compte développeur. ça vous évitera toute surprise comme j’ai pu avoir en développant ma première application sur les stores.
Si vous souhaitez distribuer votre application sur les stores :
iOS : Compte développeur nécessaire ( 100€ par an )
Android : Compte développeur nécessaire (25€ à vie )
Avec une licence, vous pouvez ensuite lancez autant d’application que vous le souhaitez, vous n’êtes pas limité en nombre.
Si vous souhaitez seulement builder votre application en local :
iOS : Compte développeur toujours nécessaires, sur un macOS exclusivement. Vous ne pouvez générer votre certificat, teamID et votre fichier de provision en local par vous même.
Android : Pas besoin de compte spécifique. Juste un macOS ou Linux d’obligatoire. Car votre fichier de clée nécessaire au build est générable en local, par vous même.
Prérequis
Bash
NodeJS
Build pour Android
macOS ou Linux ( pensez à avoir une VM )
JDK/JRE (Java Development kit) en version 8 exclusivement
Build pour iOS
macOS
Xcode (minimum v11.4)
Fastlane ( préférez l’installation par Homebrew, le plus simple et rapide moyen )
Si comme moi vous êtes pauvres et n’avez pas de macbook pour build votre .IPA, je vous ait fait un article qui vous sauvera un ou deux jours de recherche et de test pour avoir un macOS Catalina sur votre linux qui est proche d’avoir les performances d’une install native ! Oubliez windows, oubliez virtual box ou vmware. Même mon pc à 4000€ ne fait pas tourner macOS, car aucun de ces softs ne peut attribuer des ressources graphiques, entrainant de gros ralentissement lors de vos déplacement de souris et ouverture de logiciel. Bref, c’est inutilisable, à moins de passer par mon tuto qui utilise le combo QEMU/KVM, et qui fait tourner lui Catalina facilement sur mon portable à 2 coeurs de 2015 😁
On utilisera la TurtleCLI pour générer le build. Installez le via npm :
npm install -g turtle-cli
Signature de l’application
Android
La première étape consiste à signer l’application. Cela permet de créer des certificats concernant la sécurité, pour la distribution. On va utiliser l’outil keytool de java pour générer notre keystore :
Vous pouvez apercevoir aussi des clés avec l’extension « .keystore ». C’est une clée comme les « .jks » avec un format différent.
Cette commande va vous demander plusieurs questions vous concernant :
Un fichier va être crée. Veillez à bien mettre de côté de fichier. Il vous sera demander à chaque build de votre application
iOS
Il vous faudra un certificat, un apple Team ID, et un fichier de provision
Génération du certificat
Allez sur votre compte développeur Apple. Dans l’onglet certificat, cliquez sur le bouton + :
Choisissiez l’option iOS Distribution (app store and ad hoc ) :
Faîte continuer, et on arrive sur une nouvelle fenêtre nous invitant à envoyer un fichier CRC :
On va devoir générer un certificat. Pour cela, lancez l’application Trousseaux d’accès qui est dans le dossier Applications/Utilitaires de votre macbook. Dans le menu en haut à gauche, cliquez sur Trousseaux d’accès, puis sur Assistant de certification, puis sur Demander un certificat à une autorité de certificat :
Remplir les champs demandé, et faîte enregistrer en local :
Vous aurez un nouveau fichier sur votre bureau :
On retourne sur le compte développeur Apple ouvert précédemment, nous étions rester sur la fenêtre ou on nous demander notre fichier CSR. C’est le fichier que nous venons de générer sur le bureau que nous allons upload :
Nous pouvons désormais télécharger notre certificat ! Téléchargez le, et ouvrez le :
Il sera automatiquement ajouté à notre trousseau d’accès, attaché à notre session :
Sélectionnez votre certificat fraichement installé avec sa clé privée, et exportez les deux éléments :
Exportez au format .p12, et donnez lui un nom et mettez le de côté, ce fichier vous sera obligatoire pour builder :
Un mot de passe sera demandé, notez le bien de côté, il vous le sera demandé lors du build :
Vous avez maintenant un certificat au format .p12 sur votre bureau. Gardez le bien de côté.
Création du teamID
On revient sur le compte développeur Apple, et on va allez cette fois ci dans l’onglet Identifiers, cliquez sur + :
On coche App IDs, et on continue :
On sélectionne App, et on continue :
On remplis le champ Description qui est le nom de l’application, ainsi que son bundleID sous la forme recommandé. Dans Capabilities, vous cocherez les accès et autorisations que votre application à besoin. Par exemple si c’est une application photo, elle devra avoir accès à l’APN du smartphone. Vous cliquez ensuite sur Continue, puis Register :
Notez bien votre App ID Prefix, qui est votre Team ID. Vous en aurez besoin pour build par la suite.
Fichier de provision
Troisième et dernière étape. On va maintenant s’occuper de générer du fichier de provision, lui aussi nécessaire pour buid l’application.
Toujours sur notre compte développeur Apple, on va sélectionner cette fois ci l’onglet Profiles, et cliquer sur + :
On sélectionne ensuite App store, dans l’onglet Distribution. A savoir, les builds Ad Hoc ne sont pas pris en charge par Expo. On clique sur Continue :
Sélectionnez l’app ID précédemment crée, et faîte Continue :
Sélectionnez le certificat précédemment crée, et faîte Continue :
Donnez un nom à votre fichier de provision, et faîte Generate :
Téléchargez le, et gardez le de côté, vous en aurez besoin pour générer votre build :
Export de l’application
Android & iOS
La seconde étape consiste à exporter notre application. Cela permet de créer les bundles (iOS & Android) à partir des fichiers javascript. Vous devriez apercevoir la création d’un dossier « dist » dans votre répertoire courant via la commande suivante :
Attention à utiliser la bonne, selon si votre application contient du HTTP ou HTTPS.
Servir l’application
Android & iOS
On va maintenant lancer notre application à partir du bundle crée précédemment, en local. Pour cela on va utiliser python. Déplacez vous dans le dossier « dist » précédemment crée, et lancer la commande suivante :
Vérifiez bien que le serveur tourne, via curl, ou en lançant une connexion à votre localhost via votre navigateur :
Build l’application
Dernière étape, on va pouvoir lancer le build de nos fichiers. Revenez à la racine de votre projet et ouvrer une autre console.
Android
Lancez la commande suivante pour lancer le build via turtle-cli :
Voilà votre fichier APK, situé dans le répertoire annoncé dans la console.
iOS
Lancez la commande suivante pour lancer le build via turtle-cli :
Soucis fréquemment rencontré
EACESS permissions denied
Vous pouvez vous confronter à des erreurs d’accès aux fichiers pour installer des packets npm globaux ( pour turtle-cli ou encore expo ). Oubliez les sudo su et sudo en tout genre, qui m’ont fait juste galérer encore plus. Vous pouvez fix cela en deux étapes :
Utilisez l’option ‘–unsafe-perm‘ de NPM
Pour le dossier ‘lib/node_modules’ qui résisterait aux erreurs, passez un coup de chown -R votreNomUser pour donner accès à votre utilisateur courant de la session au dossier en lecture et écriture.
Conclusion
Nous venons de générer nos fichiers d’installation APK pour Android et IPA pour iOS, afin de distribuer notre application.
On s’attaque à la navigation entre plusieurs écrans sur notre prochain chapitre.
Nous avons des outils dans le développment web, permettant de développer rapidement un squelette de base pour une application :
CLI pour Angular
CRA pour React
CLI pour React Native
Mais pour créer mon premier projet pour découvrir ces technos mobile, je pars non pas sur ReactNative CLI, mais sur ExpoCLI. C’est comme Rails mais pour ReactNative, ou encore Phonegap pour Cordova. Il étends les fonctionnalité de ReactNativeCLI.
Qu’apporte t-il de plus par rapport à React Native CLI et quand l’utiliser ?
Avantage :
Pas besoin d’Android Studio ni de Xcode
Configuration bien plus simple & rapide ( hello world en moins de une minute )
Hot reload, sur smartphone physique et non par simulateur. Oui, via l’appli Expo, vous pouvez tester votre app sur votre smartphone iOS ou Android physique, et ce instantanément. En react native vanilla, vous avez droit au simulateur Android sur Windows, et simulateur iOS sous macOS exclusivement.
Inconvénient :
Poids de l’apk/ipa, du à l’ajout de librairie annexes (~50mo le hello world, ça fait mal…)
Accès aux modules natifs impossible. Vous ne pouvez ajouter de lib natif via Xcode ou Android studio, car tout est packagé via le sdk Expo. Certaines fonctionnalité sont impossible d’être utilisé, comme les achats in-app ou le bluetooth.
En résumé, pour débuter le dév mobile ou pour de simples application, vous devriez commencer par Expo. Pour des utilisateurs expérimentés ou souhaitant des fonctionnalités spécifiques à chaque plateforme, partez sur du ReactNative vanilla.
Prérequis
Il vous faudra de base :
NodeJS
Installez ensuite la CLI de Expo via une console :
npm install -g expo-cli
Pensez à avoir Python dans vos variables d’environnements, au risque d’avoir une erreur d’installation.
Initialisation du squelette
On initialise une nouvelle application via la commande :
expo init "Nom_de_votre_app"
Vous aurez l’architecture suivante :
assets/ : dossier contenant vos images
app.json : fichier de configuration du projet
app.tsx : fichier d’entrée de votre application
package-json : contient l’ensemble des dépendances et scripts du projet
tsconfig.json : fichier de configuration de typescript
babel.config.js : fichier de configuration pour la gen du bundle ( une sorte de webpack )
Lancement du serveur de dév
Simple :
npm start
Un nouvel onglet dans votre navigateur va s’ouvrir, vous proposant divers options :
Pour faire fonctionner le simulateur Android ou iOS, vous allez devoir installer les biblio natives. Mais on peut éviter cela en utilisant notre propre smartphone. On va devoir connecter notre smartphone au même réseau wifi que l’ordinateur sur lequel on développe.
Installez l’application EXPO, disponible sur l’iOS Store et GooglePlay store, selon votre type de device. Une fois l’application lancé sur votre smartphone, vous allez pouvoir scanner le QR code affiché sur la console, comme montré sur la capture d’écran précédent. Cela va permettre de transférer le bundle directement sur le smartphone.
Vous allez pouvoir ainsi voir vos modification en temps réel sur votre téléphone, de l’application que vous codez, à chaque sauvegarde.
Icone & Splash screen
Vous pouvez changer l’icone de votre application via le fichier « app.json ».
De même pour le splash screen, qui correspond a l’image qui sera affiché le temps que votre application soit chargé par votre smartphone.
Conclusion
Nous venons de voir comment réaliser un « HelloWorld » en quelques minutes, et ce directement sur notre smartphone.
On discutera dans le prochain chapitre sur comment générer les fichiers APK et IPA, permettant d’installer et de distribuer notre application.
C’est lassant, ça prend du temps, et c’est bien souvent idiot au premier abord. Je vous présente donc….. les TESTS ! 😒 On les évites bien trop souvent, mais il faut le dire moi le premier, que l’on a tous connus des projets auquel à force de rajouts de fonctionnalités, que certaines unes d’entres elles, ont sans le vouloir casser d’autres fonctionnalités. En effet, quand on est sur une branche et que l’on focus cette nouvelle feature, on test celle-ci exclusivement dans l’environnement de développement. Et il se peut que l’on casse d’autres chose à vouloir bouger, modifier et optimiser notre code. Et on s’en rend bien souvent compte trop tard lors d’éventuelle realease en production, ce qui peut engendrer d’importantes conséquences. Ou dans le meilleur des cas comme moi, passer pour un con lors de mes démos 😅
Objectif
Installer & adapter les environnements Jest et Spectron à Electron
Réaliser des tests end-2-end
Réaliser des tests unitaires
Spectron & Jest : pourquoi et comment
Lors de la création d’un projet Angular via CLI, vous aurez d’avantage de chance de connaître les noms de Karma, Jasmine, ou encore Protractor, qui sont proposé par défaut.
Pourquoi migrer de framework si ceux de base sont proposé par Angular ? 🤔
Et bien pour deux raisons :
Jest est vraisemblablement plus rapide que ses concurrents pour effectuer ses tests, car ils peuvent s’exécuter en parallèle. Vous gagnez donc au change, au fil du temps que votre application se développe.
La seconde est que même si on créer à première vu un site web, il a néanmoins pour but d’être utilisé sous forme d’application bureautique via Electron. Les framework de test cité plus haut sont formidable pour tester des sites web. Cependant, comme on fait appel à des fonctions de l’API de Electron, on ne peut ouvrir notre application Electron convenablement sur notre navigateur favori. Ceux-ci ne vont donc être utile que vous du test unitaire, mais on peut dors et déjà oublier les tests e2e. C’est pour cela que Spectron est idéal, puisque développé pour tester des applications conçu sous Electron.
Donne la couverture de code couvert par les tests
Pas besoin d’un navigateur web pour exécuter les tests, tout se fait depuis la console
Réalisation de ‘snapshot’, afin d’assurer que l’on ait pas de régression d’un point de vue UI
Jest
C’est le moteur de test développé par Facebook. Pratique, car tourne sur Angular, React, Vue.
Spectron
C’est un wrapper qui embarque à la fois Selenium, et WebDriverIO.
Selenium est un framework de test, qui permet de réaliser des opérations sur le navigateur web.
WebDriverIO quant à lui, est un autre framework de test qui reprend l’API de Selenium de façon customisé, écrit en javascript et exploitable par NodeJS. Il va ainsi ajouter des fonctionnalités de binding. On va pouvoir réaliser des opérations de click de souris sur des éléments, récupérer des champs de valeur, naviguer dans notre application, etc. Concrètement, on va pouvoir reproduire une utilisation du logiciel par un vrai utilisateur, mais en ligne de code.
Spectron, enfin, va ajouter des fonctionnalités pour avoir accès à l’ensemble de l’API de Electron
Optionnel : bibliothèque d’assertions
Lorsque on effectue des tests, on compare un état souhaité, avec l’état réellement obtenue lors de l’utilisation de l’application. J’utilise la librairie de base de NodeJS, à savoir assert. Simple et facile d’utilisation. Mais il est vrai que certains préférerons d’utiliser des styles d’écriture BDD ou TDD. Chai est une librairie que je recommande, qui permet de faire cela, tout en poussant les fonctionnalités de comparaison pour avoir des tests encore plus poussé.
Exemple de style que vous pouvez rencontrez, pour faire une comparaison de base :
Should : foo.should.equal(‘bar’);
Expect : expect(foo).to.equal(‘bar’);
Assert : assert.equal(foo, ‘bar’);
Spectron & Jest : utilisation
Installation
On commence par installer les modules nécessaire, en dépendance de développement via le gestionnaire de packets NPM :
Jest : npm install –save-dev jest
Auto complétion Jest : npm install –save-dev @types/jest
Spectron : npm install –save-dev spectron
/!\ Attention /!\
Veillez à bien respecter les versions entre Electron et Spectron, ou vous risquez d’avoir des soucis de compatibilité :
Electron Version
Spectron Version
~1.0.0
~3.0.0
~1.1.0
~3.1.0
~1.2.0
~3.2.0
~1.3.0
~3.3.0
~1.4.0
~3.4.0
~1.5.0
~3.5.0
~1.6.0
~3.6.0
~1.7.0
~3.7.0
~1.8.0
~3.8.0
^2.0.0
^4.0.0
^3.0.0
^5.0.0
^4.0.0
^6.0.0
^5.0.0
^7.0.0
^6.0.0
^8.0.0
^7.0.0
^9.0.0
^8.0.0
^10.0.0
Configuration
On va créer un fichier de configuration pour jest, jest.config.json, à la racine de notre projet :
testMatch : définit une regexp pour matcher le nom des fichiers de tests. Ici, on garde les fichiers dans le dossier /e2e/, et qui contient le mot .e2e. ou .unit. et qui est un fichier TS ou JS
Ensuite, on va ajouter un nouveau script pour automatiser le lancement de nos tests, dans notre fichier package.json :
config : pour renseigner la configuration crée précédent
runInBand : lancer les tests de façon séquentiel
detectOpenHandles : autorise Jest à fermer une session d’un test automatiquement si celui-ci ne se termine pas correctement, afin de continuer les tests
Squelette de base d’un test
Voici le template de base pour réaliser un test :
describe : c’est le mot clé pour définir un groupe de test
beforeEach : permet de retourner une application lancé a chaque début de test
afterEach : permet de fermer notre application une fois un test exécuté
it : mot clé pour définir un test
Vous pouvez observer la mise en place d’un timeout par Jest, mais aussi dans la définition de notre application. Cela permet de laisser un peu de temps à notre application pour s’ouvrir, avant de pouvoir l’utiliser.
L’ensemble des interactions possible via WebDriverIO sont disponible sur leur page de leur API.
Le code est exécuté de façon asynchrone. Vous allez donc devoir les rédiger soit en utilisant async/await, ou en utilisant des promesses. Chacun ses préférences, même si je trouve le code avec des async/await bien plus lisible et compréhensible.
Exemple de test
Je vous donne quelques exemple de tests simples, pour vous donnez des idées. Vous verrez les tests les plus simple à savoir cliquer sur des bouttons, récupérer des valeurs de champs de texte, accéder à l’API de Electron…
Vérifier que les outils de développement de Chronium ne sont pas ouvert
Lire le contenu d’un champ texte
Vérifier la navigation entre module et composant
Tester l’application en plein écran
Conclusion
Spectron est la librairie officiel pour tester des applications sous Electron.
Nous avons vu précédemment comment build et package l’ensemble de notre application en un .exe ou un installateur, si on souhaite le distribuer dans le chapitre précédent.
Je pensais avoir déjà fait un rapide tour d’Electron en 6 chapitres, mais à force de l’utiliser je pense pouvoir ajouter quelques chapitres supplémentaires qui pourrait bien vous servir et faciliter le développement autour de ce génial framework.
Objectif
Diviser les fonctionnalités de notre unique fichier du backend (main.js) en une multitude de fichiers
Permettre d’écrire le backend en Typescript et plus Javascript via un transpileur (TSC)
Pouvoir transpiler en instantané ( hot reload )
Le code source concernant ce chapitre est disponible sur mon Github.
Passage du Javascript vers le Typescript
Pour le moment, nous avons l’ensemble de notre application du frontend écrit via Angular en Typescript, mais le backend en Javascript. Il faut dire que le TS apporte beaucoup au JS traditionnel, et c’est pour cela que j’ai décider de migrer le backend. Il faut savoir que seul le pure javascript est compréhensible de nos navigateurs.
Comment Angular peut-il alors faire du frontend alors que l’on écrit notre application en TS ? 🤔🤔
De façon invisible, nous avons Webpack, planqué dans Angular, qui nous créer notre bundle en effectuant une multitude de transformation de nos fichiers, donc une que l’on va voir maintenant, est qui est la phase de transpilation. Celui-ci va transpiler l’ensemble de nos fichiers TS. Un mot bien complexe qui n’est rien d’autre que la conversion des fichiers TS en JS.
Script NPM pour la transpilation du typescript
Je suis parti sur TSC, qui est le transpiler de base de Typescript, car il est très simple d’utilisation, pas besoin de s’embêter avec un tas de paramétrage pour transpiler deux pauvres fichiers TS. Si vous souhaitez vous lancer dans des utilisations plus poussés, renseignez vous auprès de Webpack ou encore Babel.
On ajoute premièrement à notre package-json un nouveau script pour nous permettre d’appeler TSC :
backend-serve : nom du script
–project : argument pour fournir un fichier json de description pour le transpiler
–watch : argument pour compiler à la volé, dès qu’une sauvegarde de code est détecté
Si vous souhaitez transpiler seulement une fois sans avoir besoin du rechargement à la demande, vous pouvez supprimer l’argument ‘–watch’.
Une fois le script ajouté, on va créer un nouveau fichier comme vous avez pu le lire précédemment, tsconfig.backend.json, qui va nous permettre de décrire comment nous souhaitons transpiler nos fichiers TS.
Les arguments les plus importants sont :
include : on liste ici l’ensemble des fichiers TS que l’on souhaite transpiler
baseUrl : décrit la base du projet. On s’en servira plus tard lorsque je parlerais d’import de module en absolue ou relatif.
Ré-écrire son Main.js en typescript
Le but va être de ré-écrire son fichier d’entrée de notre application Electron, Main.js, en une version typescripté. Ouais je sais que ce mot existe pas, et alors c’est mon blog !😋
On va copier notre fichier Main.js et en faire un nouveau Main.ts. Vous risquez d’avoir quelques erreurs de lancé par votre linter, rien de bien complexe à modifier, vous devriez vous en sortir sans grand soucis. Un exemple dont vous pouvez avoir est la façon dont vous devez importer vos modules.
Je vais néanmoins quand même vous accompagner pour vos premières classes, car vous risquez d’avoir un petit soucis 😜
Architecture du backend
Jusqu’à présent nous n’avions qu’un seul fichier pour le backend, pour la gestion du cycle de vie de notre application. Au fur et à mesure des fonctionnalités que vous allez ajouter au backend, il se peut que vous souhaitiez éclater ce fichier ‘main.js’ en une multitude d’autres afin d’avoir une plus fine granularité, et ainsi d’améliorer l’extensibilité du code dans le futur. Je vous propose de suivre l’architecture suivante :
On va ajouter les deux classes suivantes :
StorageManager : on va lui déléguer l’ensemble des fonctionnalités de Main.js qui touche l’ensemble des serialization des données du module electron-store
CommunicationManager : on va lui déléguer l’ensemble des fonctionnalités de Main.js qui touche à l’échange d’informations entre le render et le main process, soit l’ensemble des fonctions du module IPC.
Erreur du loader/resolveFilename
Vous avez enfin une belle architecture, écrite en TS, et vous avez TSC de configuré. Aucune erreur sur l’ensemble de vos consoles, super, vous pouvez lancer Electron… et BIM ! Une belle erreur devrait apparaître, comme quoi vos nouveaux composants fraîchement crées ne sont pas trouvable 😒. Tsc étant un transpiler simple, il ne fait pas la liaison entre les composants lorsque on utile des imports absolue. Cependant si vous utilisez des importation de module avec des liens relatifs, vous n’aurez pas de soucis. Cependant, l’écriture de ces imports rend leur lecture complexe, en voici un exemple :
import * as test from ‘../../../../../../monModule’;
Mais pourquoi la console de TSC ne m’a pas indiqué d’erreur lors de la transpilation, mais seulement au moment de lancer Electron ? Car nous l’avons paramétré dans le fichier tsconfig.backend.json, avec l’argument ‘baseURL’ souvenez vous.
Si j’ai fais ce tutoriel avec TSC, c’est qu’il existe néanmoins des solutions, même si je vous avoue m’être bien cassé la tête sur ce problème. Pour résoudre ce soucis de chemin dans les require, vous avez deux petits modules à la rescousse disponible sur NPM.
Méthode 1 – La plus simple & basique
Son principe est simple, il va ajouter le répertoire parent de plus haut niveau dans le module de recherche de chemin de Node.
Il suffit d’installer le module suivant :
npm install app-module-path –save
C’est la méthode la plus simple, car il suffit d’ajouter une seule ligne de code, au début de notre fichier main.ts :
Pratique, car fonctionne lors du build, mais aussi en mode hot-reload durant le développement.
Cependant, si vous souhaitez seulement tester un fichier en particulier, une classe par example, et donc ne pas lancer votre application entière via le main.ts (faire simple un => node maclasse.js), cela ne fonctionnera pas car ayant ajouté le code précédent dans le main.ts, celui-ci ne sera pas lu. Pour cela vous êtes soit obligé de toujours lancer le main.ts depuis node pour que l’ensemble des imports soient modifiés, soit ajouter ce code dans l’ensemble des classes, ce qui peut vite devenir lassant. C’est pour cette raison là que je vous conseille la méthode 2.
Méthode 2 (recommandé) – Un poil plus complexe, mais plus flexible
Un second module vient à notre rescousse mais se comporte tout autrement. En effet, il va aller modifier les imports absolue de chaque fichier pour les remplacer par des liens absolue lors du build, dans les fichiers transpilé .js. Terriblement efficace, et pas bien plus complexe en ne nécessitant qu’une petite étape supplémentaire de configuration.
On installe ce module via:
npm install ttypescript --save
npm install @zerollup/ts-transform-paths --save
Héhé, je vous en fait installer un second en cachette car nous allons avoir besoin d’un wrapper, ttypescript, qui va nous permettre d’utiliser des plugins de transformation qui sont supporté dans notre fichier de configuration des options de compilation, disponible dans le fichier tsconfig.json.
Premièrement, on va modifier notre script NPM du fichier package.json de tout à l’heure pour qu’il utilise ttypescript que l’on vient d’installer :
On va ensuite modifier notre fichier de configuration qui permet de transpiler le backend, tsconfig.backend.json, afin de lui ajouter notre transformateur dans l’option ‘plugin’ pour qu’il puisse ré-écrire les imports :
Et on lui dit dans l’argument ‘paths’ de récupérer tout les fichiers à la base du projet et de les importer tel quel.
C’est finit, vous n’avez plus qu’a builder le backend depuis la console, avec notre script npm via la commande :
npm run backend-serve
Pour tester si tout fonctionne lancer le serveur de développement Angular avec:
npm run angular-serve
Ainsi que electron via :
npm run electron-serve
Mise à jour de la configuration du build
Afin de pouvoir continuer à builder, packager et distribuer votre application avec le module electron-builder, n’oubliez pas de modifier votre configuration de build disponible dans le fichier electron-builder.json ( ou dans votre package.json si vous n’avez pas dissocié les fichiers de configuration ). En effet, venant de modifier le backend en une multitude de nouveau fichiers TS et JS, nous devons mettre à jour notre configuration afin que celle-ci les prennes en compte dans le packaging de l’application. Pour cela, on va ajouter un nouvel item dans l’argument ‘files’, afin d’ajouter nos fichiers javascript précédemment transpilé :
Conclusion
On vient de voir la façon la plus simple pour pouvoir transpiler son backend Electron via TSC et un transformateur, pour résoudre les liens des imports absolue en relatif. Cela va nous permettre d’utiliser le typage et ainsi d’avoir un code source plus rigoureux grâce à Typescript.
Nous avons vu au chapitre précédent comment améliorer l’UI de notre application avec un système permettant à l’utilisateur de choisir son thème. Cela se fait beaucoup actuellement sur les applications pour reposer notamment les yeux lors d’une utilisation nocturne. Nous avons aussi vu comment sérialiser simplement et rapidement des données utilisateurs concernant les préférences et paramètres de l’application via de simples fichiers JSON.
Le code source concernant ce chapitre est disponible sur mon Github.
Principe global
Dans ce sixième et dernier chapitre de cette série consacré à l’utilisation de Electron, nous allons voir comment packager notre application afin de la distribuer. Pour cela nous allons utiliser le très bon module Electron-builder pour créer nos installateurs. On va installer ce module en tant que dépendances de dév :
npm i electron-builder -g
Nous allons devoir réaliser deux principales étapes afin de créer notre installateur :
Builder notre application Angular en mode production,
Packager le précédent build via Electron-builder.
Génération du build Angular en mode prod
Cette première étape va consister à créer un bundle de notre application. On va demander à Angular de builder notre application en mode production afin de compiler l’ensemble de nos composants, contrôleurs et pages web avec nos modules NPM, afin de passer d’un dossier de quelques centaines de Mo à un build ne pesant que quelques Mo.
Nous allons devoir effectuer quelques modifications de code, car actuellement on ne fait que build notre application dans un environnement de développement via notre serveur local.
Chargement de la page d’accueil
Pour le moment on demandait à Electron de charger à l’initialisation de la fenêtre, le rendu du serveur local de Angular via :
win.loadURL('https://localhost:4200/')
On va ajouter du code permettant de demander le chargement de index.html de notre build dorénavant :
On va demander de charger un fichier et non plus une URL, en indiquant via le paramètre protocol. Le chemin correspond au fichier index.html dispo dans notre build, situé dans le dossier ‘dist’ de Angular. Le paramètre slashes est extrêmement important pour Angular, afin de permettre le routage des diverses pages au sein de notre application.
Activer le Hash (#)
Etant donnée que l’on crée une SPA ( Single Page Application ), on peut observer des # dans notre URL, mais pas pour tout le monde, puisque Angular le cache dans les dernière version, et cela pose problème.
En effet avec le serveur de dév, tout fonctionne bien. Mais une fois passé en mode production, on arrive plus à afficher nos pages web correctement, car l’URL est faussé sans notre #. Pour cela, on va devoir le spécifier dans notre module principal de routing, d’utiliser le hash :
Base des liens
On va aller modifier la base de l’ensemble des liens de notre application, disponible dans notre index.html afin qu’il corresponde avec Electron :
<base href="./">
Cible de build
Dans le fichier de configuration de build de Angular, tsconfig.json, on va modifier la ligne suivante :
« target »: « es2015 »
par :
« target »: « es5 »
Génération du build
Dernière étape, on va générer le build Angular via :
ng build –prod
Le build est dispo sous /dist.
Pensez à tester ce build de production directement avec Electron avant de passer à l’étape suivante, via la commande :
electron .
Sans utiliser notre arguments –devTools, on demande à electron de tester notre build précédemment crée et non le serveur de développement de Angular.
Tout fonctionne pour moi, on peut passer à l’étape finale 😎
/!\ Attention à bien vérifier les liens vers vos assets, qu’ils soient bien relatif et non absolue, sinon vous risquez d’avoir des soucis et ne seront pas trouvé dans votre app Electron !
Package du build via Electron-builder
Vous avez de disponible quelques modules pour vous permettre de vous faciliter la vie pour créer votre installateur. En voici les principaux :
Je vous propose de partir sur le plus populaire du moment de Github, à savoir Electron-builder. Mais vous pouvez partir sur celui qui vous fait plaisir, je n’ai pas essayé les autres mais je présume qu’ils doivent chacun faire le boulot !
Du coup avec le notre de module, c’est plutôt simple. On a juste à définir de nouveaux comportements dans notre fichier main.js. Je vous montre la spécification minimal, la plus simple pour générer un installateur. De nombreuses autres options sont disponible sur le site de Electron-builder, que cela soit pour faire un build Window, Linux ou macOS.
appId : nom de l’application
compression : définit le niveau de compression des données de notre application dans l’installateur
win : on définit ici les options pour un build pour window, à savoir la cible ainsi que le fichier d’icone pour notre application
electronDowload : permet de mettre en cache les utils et dépendances nécessaire à Electron builder afin de compiler notre installateur
directories : on définit le dossier d’output pour notre installateur
nsis : c’est la cible concernant un build pour window, on définit les options ici de l’installateur. On lui spécifie que on veut laisser le choix à l’utilisateur pour installer sur une session ou en global, la possibilité de choisir son dossier d’installation ainsi que de supprimer ou non les données de l’application en cache une fois celle-ci de supprimé
files : c’est ici que l’on spécifie à Electron builder les fichiers nécessaires au bon fonctionnement de notre application. On lui donne notre point d’entrée de notre app qui est main.js, ainsi que notre package.json ou l’ensemble du fonctionnement y est spécifié, et enfin le build de production généré par Angular précédemment
Pour générer l’installateur, ouvrez votre console dans le dossier du projet et tapez :
electron-builder
Il va télécharger les dépendances et utilitaires nécessaire pour créer l’installateur. Vous pouvez lui spécifier des arguments pour définir quelle plateforme et quelle architecture cible vous souhaitez pour votre/vos installateurs.
Dans votre dossier de sortie de Electron builder, sous /distElectron, vous aurez à la fois un dossier avec l’ensemble de votre application buildé et packagé prêt à fonctionner ( on peut appeler ça une installation dite portable, d’un simple copié/collé vous partagez votre app) ainsi que d’un installateur au format .exe traditionnel.
Astuce : builder en mode offline
Electron-builder va descendre certaines extension pour réaliser le build. Si vous souhaitez réaliser des builds en mode offline, sur un pc n’étant pas connecté à internet, vous pouvez mettre une variable d’environnement pour forcer le cache de electron builder dans le dossier spécifique de votre choix :
set ELECTRON_BUILDER_CACHE= »votre_dossier »
Vous aurez ainsi dans ce dossier les éléments suivants :
ELECTRON_BUILDER_CACHE :
votre_dossier
nsis
nsis-x.x.x.x
nsis-ressources-x.x.x
winCodeSign
winCodeSign-x.x.x
Vous aurez plus qu’a récupérer ce dossier, et de les déposer via usb sur votre nouvel ordinateur qui ne dispose pas d’un accès internet. N’oubliez pas de re-set la variable d’environnement sur ce dernier pc pour lui indiquer le bon chemin pour accéder à ce même dossier.
Conclusion
On arrive avec de sixième chapitre à la fin de la série consacré à comment débuter sur Electron. Vous êtes désormais capable de :
Initialiser un nouveau projet, développer avec un serveur de dév en local avec hot reload du frontend & backend,
Créer votre première fenêtre avec persistance des données utilisateurs,
Gérer la communication entre render & main process, gérer la communication entre composant de Angular,
Builder un projet Angular, packager votre application Electron.
Nous avons vu au chapitre précédent comment créer notre éditeur de texte, comment communiquer du render au main process via le module IPC afin d’interagir avec les fichiers disques via les API de NodeJS.
Pour ce cours-ci nous allons nous consacrer sur une fonctionnalité apprécié en ce moment, à savoir comment avoir un thème sombre et clair, et comment enregistrer ces données-ci afin de les récupérer à chaque ouverture du logiciel. Une rapide ouverture à la programmation réactive Observer/Observable via la librairie RxJS afin d’implémenter une fonctionnalité pour améliorer l’UX de notre logiciel, afin de renseigner le nom du fichier texte actuellement ouvert par l’utilisateur.
Ce cours sera donc principalement consacré à l’amélioration de l’UI pour l’utilisateur.
Le code source concernant ce chapitre est disponible sur mon Github.
Mise en place du système de persistance
Je vous propose d’ajouter une fonctionnalité, permettant de sauvegarder l’état du thème choisit, pour qu’il puisse être à jour à chaque lancement de l’application et que l’on ne soit pas obligé de le re-sélectionner. D’une manière général, je vous propose un moyen simple afin de sauvegarder et charger des paramètres utilisateurs en cache.
Pour sauvegarder des données, vous pouvez très bien créer une base de données plutôt traditionnel afin de stocker vos informations nécessaire au fonctionnement de l’application. Mais pour notre application qui reste extrêmement minimaliste, je vous propose la sérialisation des data dans un simple fichier JSON. Si vous souhaitez néanmoins rester sur une BD traditionnel, vous devriez regarder vers SQLite database, ou encore IndexedDB sur NPM.
Première chose, on va installer un simple module nous permettant de gagner du temps quand à la persistance de fichier JSON.
npm install electron-store –save
Souvenez vous que nos fichiers seront disponible dans le dossier %Appdata% de votre ordinateur, dans le dossier du nom de votre application.
On commence par vérifier si notre fichier JSON de sauvegarde existe au préalable sur l’ordinateur. Si celui-ci existe on ne fait rien en particulier. Dans le cas contraire, on va initialiser les valeurs des nos couples Clés/Valeurs. On souhaite avoir comme paramètre sauvegardé, le type de thème sélectionné ( Light, Dark ou Custom ) mais aussi les codes couleurs hexadécimal de nos différentes parties de notre application customizable, via le thème ‘Custom’. En effet, autant les thèmes Light et Dark sont pré-défini au sein de l’application et non modifiable, autant le thème Custom est modifiable lui.
On ajoute dans notre main process de Electron les bons imports qui vont bien :
L’argument ‘name‘ représente le nom du fichier JSON de sauvegarde, lors de la création de notre objet ‘storage‘.
On définit ensuite une fonction qui sera appelé dans notre fonction ‘createWindow‘ :
Comme je vous ai dit plus haut, si le fichier ‘settings.json‘ existe déjà, on ne fait rien. Dans le cas inverse, on va le créer et initialiser :
SETTINGS : clé
THEME_TYPE : clé, contient le type de thème à appliquer au lancement de notre app
CUSTO_PALETTE : clé, contient d’autres clés qui sont nos variables CSS avec leur code couleur hexadécimal qui leur sont associé
Thème clair & sombre
Il existe plusieurs façon de créer son propre système de thème pour son application. Nous allons voir une méthode très simple qui utilise les variables CSS. Au lieu d’affecter une couleur en dur à un composant HTML via son fichier CSS ( code en hexadécimal ou RGB ), on va désormais lui affecter une variable. C’est celle si que l’on va aller modifier selon no thème. Cela nous permet ainsi de bind plusieurs couleurs au même composant. Je vous propose de créer un thème clair, foncé, et un custom, auquel on pourra lui affecter au sein même de notre application une couleur modifiable à la volée.
Création des différents modèles de thèmes
Premièrement, on va créer une énumération définissant nos différents type de thème que l’on peut choisir:
Ensuite, nous allons créer une interface permettant de créer des objets du même type :
Dans le même fichier précédent, on va maintenant créer 3 objects correspondant à nos 3 thèmes. Nous allons leur affecter un type ( Light, Dark ou Custom ) et leur définir l’ensembles des propriétés CSS que l’on souhaite modifier. Les propriétés CSS ont été réduite volontairement pour gagner en lisibilité, vous pouvez retrouver l’ensemble des propriétés du projet via son dépôt Github. Si on souhaite modifier par exemple seulement la couleur de fond de notre application :
Le mot clés export nous permet d’y accéder en dehors de ce fichier.
Mise en place de l’interface pour la sélection du thème
Pour la vue de notre page de paramètres, faisons quelque chose de simple. On va disposer d’un groupe de bouton radio, permettant une sélection unique du thème. Cela nous rampement de choisir entre Light, Dark et Custom. Les deux premiers thèmes ayant des couleurs définit dans notre application, seul le Custom pourra être modifiable, histoire de laisser un maximum de liberté à l’utilisateur dans le choix de ses couleurs. Pour la vue, rien de bien complexe :
On ajoute juste une condition, dans le cas ou l’utilisateur choisit le thème ‘Custom’, on affiche un sélecteur de couleur pour chaque item modifiable de notre application. Pensez d’ailleurs à installer ce module que j’apprécie fortement, un color picker simple qui permet de choisir une couleur en héxadecimal, en RGB ou via un arc-en-ciel de couleur, et qui propose une multitude de fonctionnalités via son api, installable via :
npm install material-community-components –save
Petit aperçu du module :
Passons maintenant au contrôleur de notre page de paramètres. Nous devons définir des attributs pour lier nos boutons précédemment expliqués :
availableTheme : Tableau contenant les thèmes disponible à la séléction, responsable de la création des boutons radio
aliasTypeTheme : cet alias est un bind à notre énumération précédente, qui contient les trois type de thèmes. Cela nous permet de pouvoir faire dans la vue notre comparaison, et afficher le color picker si et seulement si l’utilisateur à sélectionné le thème Custom
activeTheme : c’est le thème actuellement activé
Concernant le constructeur du composant, on va créer une instance de ElectronService, permettant de discuter du render process au main process et vice versa :
On initialise nos thèmes disponible pour créer nos boutons radio.
Système pour initialiser un thème au démarrage de l’app via Electron-store
On va déléguer la gestion des préférence utilisateurs à un service, un singleton. Créons le via la CLI de Angular :
ng generate service ThemeManager
On va lui définir un attribut correspond au thème actif, et un second correspondant lui aussi au thème actif, mais qui sera un BehaviorSubject ( le but de celui-ci et de mettre à jour le thème actif au lancement de l’application , lorsque celle-ci chargement au démarrage les préférences de l’utilisateur) :
Concernant le constructeur du service, on va créer une instance de ElectronService permettant de contacter le main process :
On initialise par des valeurs random nos deux précédents attributs (je vous l’accorde niveau QUALITÉ du code, on a fait mieux hein 😅). et on envoi une notification au main process sur le canal ‘loadUserSettings‘.
On va définir dans le main process la méthode permettant de lire dans notre fichier JSON de sauvegarde, les données des préférences (définit par notre clé ‘SETTINGS’, et de l’envoyer au render process via le cannal ‘responseLoadUserSettings‘:
On réceptionne dans le thème manager les données d’initialisation envoyé par le main process :
On actualise notre thème actif, la palette de couleurs pour le thème ‘CUSTOM’, et on met à jour notre BehaviorSubject pour mettre la vue à jour concernant le thème actif, et enfin on appelle une méthode permettant d’appliquer notre thème :
On parcours les variables CSS du thème actuel, et on va les appliquer à notre document. Voilà, notre thème est appliqué au démarrage ! 😄
La dernière étape consiste à mettre à jour le modèle de nos boutons radio suite au chargement du thème initial. On ajoute une fonction dans le constructeur du composant de la page paramètres, afin qu’il soit notifié dès que le thème actif de notre service ThemeManager change. Voilà pourquoi je l’ai définit en tant que Observable, pour lui attacher un observateur. On va pouvoir subscribe a ce Subject de la façon suivante :
Système pour appliquer le thème courant
Maintenant que au lancement de notre application nos préférences sont lues et appliqués, on souhaite pouvoir changer de thème durant l’utilisation de notre application. On retourne sur le contrôleur de notre page de paramètre, et on ajoute la fonction suivante :
Cela va nous permettre de mettre à jour le thème actif pour nos boutons radio mais aussi de l’appliquer, via le ThemeManager.
Système pour sauvegarder le thème courant
Nouvelle fonctionnalités qui peut être cool, c’est de pouvoir enregistrer l’état courant de notre application, concernant le thème actif actuellement. Très simple, on va ajouter une seule ligne à la méthode expliqué juste avant, changeTheme() disponible dans le contrôleur de notre page ‘SETTINGS‘ :
Cela permet à chaque changement de thème, ou de couleur sur le color picker pour le thème CUSTOM ( car cette méthode d’actualisation est aussi appelé lors d’une modification de couleurs ) d’envoyer une notification à notre main process sur le canal ‘saveSettings‘, avec notre thème actuel en data.
Dans le main process, nous ajoutons une méthode permettant de réceptionner le thème actuel :
Et on met à jour notre fichier JSON contenant nos préférences utilisateurs, via Electron-store.
Indication de la page en cours d’exécution
Vous allez avoir besoin d’un nouveau module, permettant de faire de la programmation réactive :
npm install rxjs –save
Histoire d’améliorer l’interface utilisateur, je vous propose d’ajouter au centre de notre footer, une indication pour rappeler à l’utilisateur sur quel page il se situe au sein de notre application. Pour cela, on va définir une énumération contenant l’ensemble des pages de notre application :
Ainsi lorsque l’utilisateur va changer de page via les boutons de navigation situé en haut de notre application, on demandera une mise à jour du footer. Et pour cela, on va avoir besoin d’un service. On va créer ce service depuis la CLI de Angular :
ng generate service FooterUpdateService
Ce service va nous permettre d’échanger des données entre nos différents composants. Il se compose de la façon suivante :
On définit un BehaviorSubject. Ceci est un type de la librairie RxJs, qui propose de réaliser de la programmation réactive. Cela est grosso modo de la programmation qui suit le paradigme Observable et Observer. Ce menuStateSubject est un observable. Le ‘behavior‘ indique que c’est un observable, qui sera initialisé dès sa création avec un état pré-défini. Vous pouvez le voir dans le constructeur du service, on lui définit l’état HOME. Si vous souhaitez de pas lui définir d’état en particulier à sa création, vous pouvez utiliser simplement un Subject à la place du BehaviorSubject.
On a une première méthode, updateMenuStateSubject, permettant de lui envoyer un nouvel état.
La méthode getMenuStateObservable permet de renvoyer notre observable, nous l’utiliserons juste après.
Le but de ces observables, et d’y attacher des observateurs, ou juste de pouvoir subscribe au sujet. Cela permet de notifier à chaque changement d’état de notre Observable, ses observateurs et de pouvoir faire des actions en conséquence.
On va ajouter dans le contrôleur de notre Header, une fonction permettant de mettre à jour l’état de notre Observable, définit dans le service précédent :
N’oubliez pas d’ajouter au constructeur de notre contrôleur Header, l’appel au singleton de notre service via ‘public footerService: FooterServiceUpdate‘. On ajoute un argument à cette fonction, du type de l’énumération précédemment crée, afin de déterminer quelle page on ouvre.
On ajout ensuite le bind (click) dans notre vue sur chacun de nos boutons, qui nous permettent de changer de page. Ils permettent dorénavant de mettre à jour notre observable :
On ajoute dans la vue du footer une variable permettant d’afficher le contenu d’une variable qui sera définit dans son contrôleur :
On va ajouter dans le contrôleur du footer, l’attribut précédemment utilisé pour l’affichage de l’état courant du menu :
Et voilà le résultat !
Conclusion
Nous venons de voir quelques pistes afin d’améliorer l’UI pour notre application, ainsi qu’une piste pour sauvegarder les préférences de l’utilisateur. Nous aurons aussi vu une rapide approche sur la bibliothèque RxJS, permettant de suivre le paradigme Observable/Observer.
Le 6 eme et dernier chapitre de cette formation est consacré au build & package de notre application, afin de pouvoir la distribuer comme n’importe quel logiciel.