Cours logiciel - Electron

Chap 5 : Customisation de l’UI (light & dark…

Nous avons vu au chapitre précédent comment créer notre éditeur de texte, comment communiquer du render au main process via le module IPC afin d’interagir avec les fichiers disques via les API de NodeJS.

Pour ce cours-ci nous allons nous consacrer sur une fonctionnalité apprécié en ce moment, à savoir comment avoir un thème sombre et clair, et comment enregistrer ces données-ci afin de les récupérer à chaque ouverture du logiciel. Une rapide ouverture à la programmation réactive Observer/Observable via la librairie RxJS afin d’implémenter une fonctionnalité pour améliorer l’UX de notre logiciel, afin de renseigner le nom du fichier texte actuellement ouvert par l’utilisateur.

Ce cours sera donc principalement consacré à l’amélioration de l’UI pour l’utilisateur.

Le code source concernant ce chapitre est disponible sur mon Github.

Résultat du cours

 

Mise en place du système de persistance

Je vous propose d’ajouter une fonctionnalité, permettant de sauvegarder l’état du thème choisit, pour qu’il puisse être à jour à chaque lancement de l’application et que l’on ne soit pas obligé de le re-sélectionner. D’une manière général, je vous propose un moyen simple afin de sauvegarder et charger des paramètres utilisateurs en cache.

Pour sauvegarder des données, vous pouvez très bien créer une base de données plutôt traditionnel afin de stocker vos informations nécessaire au fonctionnement de l’application. Mais pour notre application qui reste extrêmement minimaliste, je vous propose la sérialisation des data dans un simple fichier JSON. Si vous souhaitez néanmoins rester sur une BD traditionnel, vous devriez regarder vers SQLite database, ou encore IndexedDB sur NPM.

 

Première chose, on va installer un simple module nous permettant de gagner du temps quand à la persistance de fichier JSON.

  • npm install electron-store –save

Souvenez vous que nos fichiers seront disponible dans le dossier %Appdata% de votre ordinateur, dans le dossier du nom de votre application.

On commence par vérifier si notre fichier JSON de sauvegarde existe au préalable sur l’ordinateur. Si celui-ci existe on ne fait rien en particulier. Dans le cas contraire, on va initialiser les valeurs des nos couples Clés/Valeurs. On souhaite avoir comme paramètre sauvegardé, le type de thème sélectionné ( Light, Dark ou Custom ) mais aussi les codes couleurs hexadécimal de nos différentes parties de notre application customizable, via le thème ‘Custom’. En effet, autant les thèmes Light et Dark sont pré-défini au sein de l’application et non modifiable, autant le thème Custom est modifiable lui.

On ajoute dans notre main process de Electron les bons imports qui vont bien :

L’argument ‘name‘ représente le nom du fichier JSON de sauvegarde, lors de la création de notre objet ‘storage‘.

 

On définit ensuite une fonction qui sera appelé dans notre fonction ‘createWindow‘ :

Comme je vous ai dit plus haut, si le fichier ‘settings.json‘ existe déjà, on ne fait rien. Dans le cas inverse, on va le créer et initialiser :

  • SETTINGS : clé
    • THEME_TYPE : clé, contient le type de thème à appliquer au lancement de notre app
    • CUSTO_PALETTE : clé, contient d’autres clés qui sont nos variables CSS avec leur code couleur hexadécimal qui leur sont associé

 

Thème clair & sombre

Il existe plusieurs façon de créer son propre système de thème pour son application. Nous allons voir une méthode très simple qui utilise les variables CSS. Au lieu d’affecter une couleur en dur à un composant HTML via son fichier CSS ( code en hexadécimal ou RGB ), on va désormais lui affecter une variable. C’est celle si que l’on va aller modifier selon no thème. Cela nous permet ainsi de bind plusieurs couleurs au même composant. Je vous propose de créer un thème clair, foncé, et un custom, auquel on pourra lui affecter au sein même de notre application une couleur modifiable à la volée.

 

Création des différents modèles de thèmes 

Premièrement, on va créer  une énumération définissant nos différents type de thème que l’on peut choisir:

 

Ensuite, nous  allons créer une interface permettant de créer des objets du même type :

 

Dans le même fichier précédent, on va maintenant créer 3 objects correspondant à nos 3 thèmes. Nous allons leur affecter un type ( Light, Dark ou Custom ) et leur définir l’ensembles des propriétés CSS que l’on souhaite modifier. Les propriétés CSS ont été réduite volontairement pour gagner en lisibilité, vous pouvez retrouver l’ensemble des propriétés du projet via son dépôt Github. Si on souhaite modifier par exemple seulement la couleur de fond de notre application :

Le mot clés export nous permet d’y accéder en dehors de ce fichier.

 

Mise en place de l’interface pour la sélection du thème

Pour la vue de notre page de paramètres, faisons quelque chose de simple. On va disposer d’un groupe de bouton radio, permettant une sélection unique du thème. Cela nous rampement de choisir entre Light, Dark et Custom. Les deux premiers thèmes ayant des couleurs définit dans notre application, seul le Custom pourra être modifiable, histoire de laisser un maximum de liberté à l’utilisateur dans le choix de ses couleurs. Pour la vue, rien de bien complexe :

On ajoute juste une condition, dans le cas ou l’utilisateur choisit le thème ‘Custom’, on affiche un sélecteur de couleur pour chaque item modifiable de notre application. Pensez d’ailleurs à installer ce module que j’apprécie fortement, un color picker simple qui permet de choisir une couleur en héxadecimal, en RGB ou via un arc-en-ciel de couleur, et qui propose une multitude de fonctionnalités via son api, installable via :

  • npm install material-community-components –save

Petit aperçu du module :

Plutôt sympa non ?😎

 

Passons maintenant au contrôleur de notre page de paramètres. Nous devons définir des attributs pour lier nos boutons précédemment expliqués :

  • availableTheme : Tableau contenant les thèmes disponible à la séléction, responsable de la création des boutons radio
  • aliasTypeTheme : cet alias est un bind à notre énumération précédente, qui contient les trois type de thèmes. Cela nous permet de pouvoir faire dans la vue notre comparaison, et afficher le color picker si et seulement si l’utilisateur à sélectionné le thème Custom
  • activeTheme : c’est le thème actuellement activé

 

Concernant le constructeur du composant, on va créer une instance de ElectronService, permettant de discuter du render process au main process et vice versa :

On initialise nos thèmes disponible pour créer nos boutons radio.

 

Système pour initialiser un thème au démarrage de l’app via Electron-store

On va déléguer la gestion des préférence utilisateurs à un service, un singleton. Créons le via la CLI de Angular :

  • ng generate service ThemeManager

On va lui définir un attribut correspond au thème actif, et un second correspondant lui aussi au thème actif, mais qui sera un BehaviorSubject ( le but de celui-ci et de mettre à jour le thème actif au lancement de l’application , lorsque celle-ci chargement au démarrage les préférences de l’utilisateur) :

 

Concernant le constructeur du service, on va créer une instance de ElectronService permettant de contacter le main process :

On initialise par des valeurs random nos deux précédents attributs (je vous l’accorde niveau QUALITÉ du code, on a fait mieux hein 😅). et on envoi une notification au main process sur le canal ‘loadUserSettings‘.

 

On va définir dans le main process la méthode permettant de lire dans notre fichier JSON de sauvegarde, les données des préférences (définit par notre clé ‘SETTINGS’, et de l’envoyer au render process via le cannal ‘responseLoadUserSettings‘:

 

On réceptionne dans le thème manager les données d’initialisation envoyé par le main process :

On actualise notre thème actif, la palette de couleurs pour le thème ‘CUSTOM’,  et on met à jour notre BehaviorSubject pour mettre la vue à jour concernant le thème actif, et enfin on appelle une méthode permettant d’appliquer notre thème :

On parcours les variables CSS du thème actuel, et on va les appliquer à notre document. Voilà, notre thème est appliqué au démarrage ! 😄

 

La dernière étape consiste à mettre à jour le modèle de nos boutons radio suite au chargement du thème initial. On ajoute une fonction dans le constructeur du composant de la page paramètres, afin qu’il soit notifié dès que le thème actif de notre service ThemeManager change. Voilà pourquoi je l’ai définit en tant que Observable, pour lui attacher un observateur. On va pouvoir subscribe a ce Subject de la façon suivante :

 

Système pour appliquer le thème courant

Maintenant que au lancement de notre application nos préférences sont lues et appliqués, on souhaite pouvoir changer de thème durant l’utilisation de notre application. On retourne sur le contrôleur de notre page de paramètre, et on ajoute la fonction suivante :

Cela va nous permettre de mettre à jour le thème actif pour nos boutons radio mais aussi de l’appliquer, via le ThemeManager.

 

Système pour sauvegarder le thème courant

Nouvelle fonctionnalités qui peut être cool, c’est de pouvoir enregistrer l’état courant de notre application, concernant le thème actif actuellement. Très simple, on va ajouter une seule ligne à la méthode expliqué juste avant, changeTheme() disponible dans le contrôleur de notre page ‘SETTINGS‘ :

Cela permet à chaque changement de thème, ou de couleur sur le color picker pour le thème CUSTOM ( car cette méthode d’actualisation est aussi appelé lors d’une modification de couleurs ) d’envoyer une notification à notre main process sur le canal ‘saveSettings‘, avec notre thème actuel en data.

Dans le main process, nous ajoutons une méthode permettant de réceptionner le thème actuel :

Et on met à jour notre fichier JSON contenant nos préférences utilisateurs, via Electron-store.

 

 

Indication de la page en cours d’exécution

Vous allez avoir besoin d’un nouveau module, permettant de faire de la programmation réactive :

  • npm install rxjs –save

Histoire d’améliorer l’interface utilisateur, je vous propose d’ajouter au centre de notre footer, une indication pour rappeler à l’utilisateur sur quel page il se situe au sein de notre application. Pour cela, on va définir une énumération contenant l’ensemble des pages de notre application :

 

Ainsi lorsque l’utilisateur va changer de page via les boutons de navigation situé en haut de notre application, on demandera une mise à jour du footer. Et pour cela, on va avoir besoin d’un service. On va créer ce service depuis la CLI de Angular :

  • ng generate service FooterUpdateService

 

Ce service va nous permettre d’échanger des données entre nos différents composants. Il se compose de la façon suivante :

On définit un BehaviorSubject. Ceci est un type de la librairie RxJs, qui propose de réaliser de la programmation réactive. Cela est grosso modo de la programmation qui suit le paradigme Observable et Observer. Ce menuStateSubject est un observable. Le ‘behavior‘ indique que c’est un observable, qui sera initialisé dès sa création avec un état pré-défini. Vous pouvez le voir dans le constructeur du service, on lui définit l’état HOME. Si vous souhaitez de pas lui définir d’état en particulier à sa création, vous pouvez utiliser simplement un Subject à la place du BehaviorSubject.

On a une première méthode, updateMenuStateSubject, permettant de lui envoyer un nouvel état.

La méthode getMenuStateObservable permet de renvoyer notre observable, nous l’utiliserons juste après.

 

Le but de ces observables, et d’y attacher des observateurs, ou juste de pouvoir subscribe au sujet. Cela permet de notifier à chaque changement d’état de notre Observable,  ses observateurs et de pouvoir faire des actions en conséquence.

 

On va ajouter dans le contrôleur de notre Header, une fonction permettant de mettre à jour l’état de notre Observable, définit dans le service précédent :

N’oubliez pas d’ajouter au constructeur de notre contrôleur Header,  l’appel au singleton de notre service via ‘public footerService: FooterServiceUpdate‘. On ajoute un argument à cette fonction, du type de l’énumération précédemment crée, afin de déterminer quelle page on ouvre.

 

On ajout ensuite le bind (click) dans notre vue sur chacun de nos boutons, qui nous permettent de changer de page. Ils permettent dorénavant de mettre à jour notre observable :

 

On ajoute dans la vue du footer une variable permettant d’afficher le contenu d’une variable qui sera définit dans son contrôleur :

 

On va ajouter dans le contrôleur du footer, l’attribut précédemment utilisé pour l’affichage de l’état courant du menu :

 

Et voilà le résultat !

Résultat de l’actualisation du footer

 

 

Conclusion

Nous venons de voir quelques pistes afin d’améliorer l’UI pour notre application, ainsi qu’une piste pour sauvegarder les préférences de l’utilisateur. Nous aurons aussi vu une rapide approche sur la bibliothèque RxJS, permettant de suivre le paradigme Observable/Observer.

 

Le 6 eme et dernier chapitre de cette formation est consacré au build & package de notre application, afin de pouvoir la distribuer comme n’importe quel logiciel.

 

Cours logiciel - Electron

Chap 2 : Barre d’outils, appel de l’API de…

Préface

Nous avons vu au chapitre précédent comment créer une frameless window basique.

Nous allons y ajouter quelques fonctionnalités de base que doit avoir un logiciel, via sa barre d’outils.

Le code source concernant ce chapitre est disponible sur mon Github.

Résultats du cours

 

Hot reloading du backend

Autant le hot reload des pages web du front se font automatiquement via le module Webpack contenu dans Angular, autant le backend ne s’effectue pas. Pour cela on va ajouter un module npm dans notre projet :

  • npm install electron-reload

Il va nous permettre de créer un nouveau main process de Electron, en lui donnant simplement en argument le chemin de l’exécutable de electron.

Nous lui ajouterons un argument pour permettre un hard reset du module, ce qui évite d’avoir des processus de Electron fantôme qui peuvent persister.

Et enfin un dernier argument, nous permettant de pouvoir injecter des arguments au lancement de electron, et dans notre cas de garder dans notre environnement de dév, le lancement des dev tools de chronium.

 

Barre d’outils via l’API de Electron

Définition de la vue, via des flexbox 

On va introduire des notions de responsive design qui est propre aux stack du web. Ceci nous permet de rendre adaptable la vue d’une page en fonction de la hauteur et largeur de l’écran de l’utilisateur, et ainsi d’en modifier sa disposition. On parle alors de Flexbox. Celles-ci sont déclaré dans les pages CSS, et permette de définir des règles de disposition entre chaque éléments ( des <div> par exemple ). Cela peut définir des règles pour indiquer comment tel ou tel élément doit grossir, réduire, ou encore se disposer en ligne ou colonne avec ses éléments voisin. Un petit module que j’apprécie et qui est disponible sur NPM, va nous permettre d’induire ces flexbox, directement dans les balises du code HTML de la page :

  • npm install @angular/flex-layout

 

On souhaite avoir une barre d’outils comme ceci :

  • Partie gauche :
    • Une icone du logiciel avec un bouton d’accueil
  • Partie du milieu :
    • Le nom du logiciel
  • Partie droite :
    • Une barre d’outils avec des boutons permettant de réduire, de minimiser/maximiser la fenêtre, ainsi qu’un dernier pour fermer la fenêtre

 

1 – Contener Global

On va commencer par créer un contener global ( notre mat-toolbar ), qui va prendre le maximum d’espace possible de son parent, définit par la directive fxFill :

 

2 – Création des 3 sous conteners (définit précédemment)

On utilise la directive fxLayout=’row’ afin de créer 3 conteners sur la même ligne. Quand a fxLayoutAlign=’space-between’, elle va nous permettre de définir le type d’espacement entre chacun d’eux. Celle-ci nous permet de les espacer au maximum des un aux autres.

 

3- Alignement vertical d’un des trois sous conteners

On souhaite qu’ils soient aligné au milieu ce leur ligne. On va donner l’exemple pour le contener de droite. Pour cela, on va ajouter au contener précédent, la directive fxLayout=’column’ pour pouvoir créer des conteners de façon vertical ( rappeler vous que le row permet d’aligner des conteners de façon horizontal), avec le bon fxLayoutAlign=’center’ qui va bien, pour permettre de les aligner au milieu au seins de celui-ci.

Si on reprend notre cheminement depuis le début, on doit normalement avoir un contener fixé à droite de la barre, et qui sera aligné au milieu concernant son axe vertical. On souhaite maintenant avoir y incorporer 3 bouttons d’actions.

 

4 – Boutons d’actions

On va recréer un contener de type row cette fois-ci, nous permettant de grouper l’ensemble de nos trois boutons de façon horizontal. En effet avec le point précédent, nous étions dans un contener de type column, et donc aligné sur l’axe vertical, chose que l’on ne souhaite pas.

Vous n’avez plus qu’a ajouter vos trois boutons, avec l’appel aux fonctions qui seront déclaré dans le contrôleur, via la directive de angular, (click)=’votre_fonction()’.

 

Pour un peu d’esthétisme, j’ai rajouté une classeclass=button hoverBtnWhite, lié dans le fichier CSS, permettant qu’au passage de la souris, la couleur de l’icone et de son background change.

 

 

Définition du contrôleur, via le service Electron

Maintenant que la partie graphique est mise en place, on va passer au contrôleur, permettant d’ajouter des actions à nos jolis boutons 😉

On va ajouter un nouveau module, nous permettant d’accéder à l’API de Electron directement depuis notre contrôleur.

  • npm install ngx-electron --save

On l’importe dans notre module principal, soit App :

import {NgxElectronModule} from 'ngx-electron';

Et on le déclare dans la partie des imports :

import: [ NgxElectronModule ]

Dans notre composant Header.ts, nous aurons besoin d’importer le module ElectronService. En créer un attribut de classe, l’instancier lors de la construction du composant, et se servir du module REMOTE de l’API de Electron. On va alors pouvoir utiliser via ce module, les utilitaires du process main, depuis le render process. Le code suivant vous montre comment lier nos boutons créer précedemment pour leur affecter respectivement les actions  suivantes :

  • fermer la fenêtre,
  • réduire la fenêtre,
  • maximiser,
  • unmaximiser.

 

Materials icons en offline

Si vous utilisez des icons de la librairie Material, soit celle de base de Angular, vous allez les télécharger à chaque lancement de l’app. Cependant, le jour ou vous voulez déployer votre application hors ligne, plus rien de marche, et les messages d’erreurs ne sont pas tellement explicite, vous êtes obligé d’aller chercher dans les requetes HTTP. Pire si comme moi vous avez du déployer une app offline sur iPad, sans n’avoir de console de développeur de iOS, alors autant prévoir les choses à l’avance. On va utiliser un module disponible sur NPM pour pouvoir toujours les avoir dans notre app :

  • npm install material-design-icons-iconfont --save

Et ajoutez les lignes suivantes dans votre fichier de style globale de votre app, soit style.scss :

 

Conclusion

Nous venons de voir comment appeler l’API de Electron depuis notre front en Angular, pour lui ajouter des fonctionnalités simple d’un logiciel.

Nous verrons au prochain chapitre comment créer un explorateur de fichier simple, pour présenter le module ipc de Electron, permettant de communiquer et d’échanger des données entre main et render process.

 

 

Cours logiciel - Electron

Chap 1 : Fenêtre principale, frameless bar, icon, lancement…

Préface

Je vais vous présenter comme installer votre environnement de développement, et créer votre première fenêtre, avec quelques astuces de dév, vous permettant d’accélérer vos rendus.

Le code source concernant ce chapitre est disponible sur mon Github.

Résultat du cours

 

Installation des pré-requis

Vous devrez avoir NodeJS d’installé. Je vous renvoi sur un précédent article qui vous explique les démarches à suivre.

 

Initialisation d’un nouveau projet

On va initialiser une nouvelle application angular avec tout le squelette de base qui va bien, afin de nous faire gagner du temps :

  • ng new Nom_de_votre_app

note : ng est une commande de la CLI de Angular

Sélectionner Yes pour avoir le routing du module de base,

Sélectionner ensuite votre langage pour les feuilles de style, je prends SCSS pour ma part.

 

On va ajouter Electron à notre projet via :

  • npm install --save-dev electron

 

Création de la fenêtre principale

On va créer un fichier main.js. C’est lui qui va servir de fichier principal pour créer notre fenêtre, avec le code suivant :

On va ensuite mettre à jour notre fichier package.json pour lui indiquer le point principal d’entrée pour Electron an ajoutant la ligne :

"main": "main.js"

 

De retour sur la console, déplacer vous au sein du projet, vous allez pouvoir lancer votre application dans electron via la commande :

  • electron .

 

Tadaaaaaaaaaaaaa. Ça ne casse pas 3 pattes à un canard, mais ça à le mérite d’être du développement plutôt rapide ! 😂

Première fenêtre sous Electron !

 

Liaison du serveur de dév de Angular vers Electron

Nous n’avons fait que lier de façon statique la page index.html. Cependant, pour le bon fonctionnement de Angular, il va nous falloir un serveur HTTP qui gère le typescript. Celui de base de Angular fonctionne très bien.

On va modifier notre fichier main.js pour qu’il prenne non plus un fichier en entrée, mais une URL qui pointe vers notre serveur de développement.

Lancer depuis une console le serveur de développement de Angular :

  • ng serve

 

Lancer ensuite depuis une seconde console electron. Vous avez désormais accès à Angular depuis votre application Electron. Vous pouvez avoir accès au rechargement à chaud ( mise à jour de l’UI en direct dès une modification du code ) directement dans Electron.

Angular tourne dans Electron

 

Lancement parallèle 

Pour éviter d’avoir deux console, on va pouvoir automatiser le lancement de Electron et Angular depuis un script.

Dans le fichier package.json, rajoutez les scripts suivants :

La première permet de lancer electron. La seconde quant à elle permet de lancer le serveur local de développement de Angular et Electron de façon concurrentielle.

 

Customization de la fenêtre

C’est dans l’ère du temps, donnons un peu de style à notre application 😎

On va supprimer la barre d’outils toute moche, et y incorporer une toolbar un poil plus joli, qui nous permettra de déplacer notre app, ainsi que de l’agrandir via une double tap.

Ajoutons la librairie de base pour les material UI :

  • ng add @angular/material

Nous n’avons pas besoin de HammerJS, mais belle et bien cependant des browser animations pour Angular material, qui seront à préciser à la suite de cette commande.

 

On va ajouter notre toolbar à notre fichier HTML du composant App

<mat-toolbar class="menu">My App</mat-toolbar>

 

Ajouter à notre module principal App le bon import pour la librairie Material :

import { MatToolbarModule} from '@angular/material'

 

Et ajouter MatToolbarModule dans la déclaration du Module principal, dans la partie Import

 

 

Lancement instantané de l’app ( white blank screen )

Quand on lance l’application, on a un écran blanc temporaire qui s’affiche. C’est une chose que l’on ne souhaite pas avoir au sein de notre application une fois buildé. C’est pour cela que l’on va modifier notre fichier main.js pour demander à Electron d’afficher notre fenêtre seulement une fois que celle-ci sera entièrement chargé, ce qui nous donnera l’impression d’avoir une ouverture quasi instantané.

Pour cela on va créer notre fenêtre et demander à Electron de la cacher dans un premier temps. Ajoutez la ligne suivante en paramètre de création lors de l’appel de la méthode :

  • show: false

On va ensuite rajouter un event, qui sera appelé une fois que la fenêtre sera prête :

Notre application va désormais se lancer directement.

 

Icone de l’application

Pour changer l’icone de votre application sur le bureau de windows, ajouter l’option lors de la création de la fenêtre avec le lien pointant vers une image placé dans votre dossier d’assets :

  • icon: './src/assets/icon/icon_transparent.png'

 

Conclusion

Nous venons de créer très simplement et rapidement une simple fenêtre, avec un chouette esthétisme.

Le prochain chapitre va permettre d’y ajouter de nouvelles fonctionnalités, concernant la barre d’outils.

 

 

Cours web frontend - Angular 8

Chap 5 : Gestion de la navigation via les…

Nous avons vu au chapitre précédent, l’ajout de deux composants dans notre application web, dont un menu de navigation. On va souhaiter maintenant de pouvoir nous balader à travers notre app pour afficher tel ou tel composant. Le code source du projet est disponible ici sur Github.

 

Routing entre component

On va commencer par créer deux nouveaux composants pour correspondre à nos deux onglets du menu :

  • ng generate component acheter
  • ng generate component vendre

Automatiquement, ces deux composants vont être déclarés dans notre app.module.ts.

 

On va créer deux alias pour deux routes différentes dans notre nav bar qui permettront de rediriger vers un composant :

 

On va aller ajouter cette redirection de route dans notre fichier app-routing.module.ts. On ajoute aussi l’import de nos deux composants. Quand au fichier de routing, celui ci est crée lors de la création du module si vous ajoutez l’attribut --routing.

On va dire de charger tel ou tel composant selon l’alias renvoyé par notre nav bar :

 

Redirection d’une route

Une chose qui peut être intéressant, c’est de pouvoir rediriger une route vers un composant spécifique. Par exemple, au démarrage de l’application, on souhaite charger par défaut un onglet spécifique.  Nous allons ajouter une directive de redirection dans le fichier app-routing.module.ts comme cela :

 

On est alors automatiquement redirigé lorsque l’on ouvre localhost:4200 vers localhost:4200/acheter, avec le composant ‘acheter’ d’ouvert :

 

Routing pour entre module

On va créer un nouveau module pour imager notre navigation entre module :

  • ng generate module login --routing

Ainsi que trois nouveaux composants :

  • ng generate component inscription
  • ng generate component connexion
  • ng generate component login

On va se service de login pour créer une seconde nav bar, nous permettant de naviguer au seins du module Login pour nous permettre de choisir entre la page d’inscription et de connexion.

 

On ajoute le nouvel onglet à notre nav bar principal:

 

On ajoute la nav bar secondaire :

 

N’oubliez pas d’ajouter dans le constructeur de login.component.ts, les items du sous menu :

La balise <router-outlet></router-outlet> va nous permettre d’inclure le code HTML des enfants dynamiquement, soit login/connexion ou login/inscription à tout moment lors de la navigation.

 

Il nous reste plus qu’a ajouter les routes des enfants du module Login dans notre fichier de routing principal qui est dans le module app :

 

Lazy loading, ou chargement à la demande

Au fur et à mesure que vous ajoutez des fonctionnalités à votre application, il se peut que celle-ci prennent de plus en plus de temps à s’ouvrir. En effet, c’est lors du démarrage que l’ensemble des pages sont récupérés, que les objets sont construits, etc. Afin d’alléger cette phase, on peut donner une nouvelle directive à angular, lui demandant de charger les modules à la demande seulement. Ces composants ou modules ne seront donc crée que lorsque l’un de ses composant sera appelé lors de la navigation.

Premièrement on va modifier notre appel à notre module Login  dans le fichier de routing principal de notre application :

 

Ensuite, on a juste à donner les nouvelles routes au sein du module enfant :

 

Pre loading

Nous venons de voir comment charger nos modules séparément et à la demande. On peut encore optimiser ces temps de chargement au démarrage.

En effet, une fois le module principal chargé, on pourrait demander à Angular de pouvoir pré-charger en arrière plan les autres modules de l’application, alors même que l’utilisateur peut dors et déjà interagir avec le module principal de l’application. Cela permettra ainsi d’avoir une navigation quasi instantané des autres modules.

Pour cela, on va modifier la stratégie de pré-chargement dans le fichier de routing principale de l’application :

 

 

Cours web frontend - Angular 8

Chap 3 : Structure d’un application Angular

Nous avons vu au chapitre précédent comment générer le squelette de base d’une application sous Angular 8. Nous avons vu une multitude de fichiers crées lors de cette génération effectue par Angular/Cli.

Sont-ils tous réellement utiles ? A quoi correspondent-ils ? Je vais vous en présenter les principaux à connaître.

Il faut savoir que Angular permet de créer une multitude de brique logiciel ( composant, service, classe…  ) que l’on va assembler entre eux de façon organisé et distincte ( module ).

 

Structure globale

/e2e

Ce dossier va permettre de rédiger divers test end to end par le framework Protractor

 

/package.json

C’est un fichier json qui va contenir la description de l’ensemble des modules NPM utilisé pour notre application. Vous aurez le choix d’installer ou d’update certains packet en comparant ce fichier. Utilise aussi pour gérer les dépendances nécessaires entre packet.

 

/angular.json

Fichier de configuration qui contient certains hyper paramètres important, tel que le dossier de sortir pour les builds de production, les dossiers contenant les fichiers de styles ou encore les assets, la page HTML principal à afficher, etc.

 

/src

Ce dossier va contenir l’ensemble de nos fichiers sources de notre application

 

Module et composition

Un module est un conteneur, un building block. Il permet de créer des packages distant d’un point de vue fonctionnalité. Par exemple pour un site web simple comme le bon coin, on peut avoir un module pour la gestion des annonces, et un module pour la gestion de l’authentification des comptes.

Ces modules nous apportent une plus fine granularité au sein d’un projet. Cela permet plus tard, d’améliorer l’extensibilité et la maintenabilité du code pour l’ajout de nouvelles fonctionnalités.

Vous pouvez créer un module via la commande Cli suivante :

  • ng generate module [nom du module] –routing

L’option –routing est optionnel, mais nous facilite la tâche. Nous le verrons juste après.

 

Cette commande va nous créer plusieurs fichier. On imagine que notre module s’appelle APP.

  • app.module.ts : c’est le fichier centrale de notre module. On y définit l’ensemble des imports qui seront utilisé dans notre module (librairies NPM), on y définit l’ensemble des composants qui y seront déclaré, mais aussi des services.  C’est quelque peu comme les fichiers H/HPP en C/C++.
  • app-routing.module.ts : c’est le fichier responsable de la navigation entre composant, et donc entre les vues.

 

Component et composition

Un composant est une entité dans angular. Il prend la forme que vous lui donnez. Cela peut très bien être une page d’accueil en entier, comme une simple barre de navigation servant de menu. C’est à vous de choisir encore une fois la granularité que vous donnez aux objets de votre application.

 

Vous pouvez créer un composant via la commande Cli suivante :

  • ng generate component [nom du composant]

 

Cette commande va nous créer plusieurs fichier. On imagine que notre module s’appelle comp1.

  • comp1.component.css : c’est la feuille de style de notre component
  • comp1.component.html : c’est la feuille qui correspond à la partie graphique, la vue
  • comp1.component.spec.ts : c’est un fichier permettant de réaliser des tests, qui seront automatisé avec Protractor
  • comp1.component.ts : c’est le contrôleur de notre component. Il va nous permettre d’y ajouter des fonctionnalités entre la vue, les boutons, la base de données, etc.
Cours web frontend - Angular 8

Chap 1 : Installation des pré-requis

Pour créer le frontend d’une application avec le framework Angular, il va nous falloir installer quelques dépendances nécessaires. Rassurez-vous, rien de bien long 🙃

 

Node.Js & NPM

Pour faire simple, c’est un framework en Javascript permettant de réaliser des serveurs pour le backend. On en a besoin puisqu’il va nous fournir NPM. C’est le gestionnaire de packet pour le web, comme NuGet pour le C#, ou encore PiP pour Python. Il va nous permettre d’installer pleins de librairies nous facilitant le développement de notre application.

 

Vous pouvez le récupérer sur son site https://nodejs.org/en/

Installer la version que vous souhaitez cela importe peu. Il va créer un dossier Node sur le disque C. Vous devrez rajouter ce dossier C:\ProgramFiles\Node\ au PATH des variables d’environnement de votre système d’exploitation, pour que nous puissions utiliser les alias dans la console.

On peut alors tester que tout fonctionne correctement :

C’est OK pour nous, on a bien Node.Js et NPM qui sont accessible.

 

Angular & Angular/Cli

La prochaine étape va être d’installer la librairie Angular. Mais pourquoi alors parler de Angular/Cli ? CLI est une interface de ligne de commande pour Angular, une sorte d’extension. Elle va nous permettre de faciliter la création d’une application Angular par la suite en créant à notre place toute sorte d’objets pré codés, nous permettant alors de gagner un certain temps.

Dans une console on va alors se mettre à la racine du projet duquel on souhaite créer, et exécuter :

  • npm i @angular/cli

 

Vous pouvez voir l’ensemble des packets installé via :

  • npm list –depth=0

L’attribut –depth est facultatif. Il permet de réduire l’arbre des dépendances de l’ensemble des packets pour y voir plus claire

 

Nous voilà OK pour le chapitre suivant, auquel on va pouvoir initialiser notre première application !